Mao Zedong

Interventions aux causeries sur la littérature et l'art

Notes

 

(1)Voir V.I. Lénine : " L'Organisation du Parti et la littérature de parti. " Dans cet article, Lénine, dégageant les traits distinctifs de la littérature prolétarienne, écrivait:

" Cette littérature sera libre, parce que ce ne seront pas l'âpreté au gain ni l'arrivisme qui lui amèneront des forces toujours nouvelles, mais l'idée du socialisme et la sympathie pour les travailleurs. Cette littérature sera libre parce qu'elle ne servira pas une héroïne blasée, ni les " dix mille privilégiés " qui s'ennuient et souffrent de leur obésité, mais les millions et les dizaines de millions de travailleurs qui sont la fleur du pays, sa force, son avenir. Cette littérature véritablement libre fécondera le dernier mot de la pensée révolutionnaire de l'humanité par l'expérience et le travail vivant du prolétariat socialiste, elle provoquera de façon permanente une action réciproque entre l'expérience du passé (le socialisme scientifique qui a permis le développement complet du socialisme en le dégageant de ses formes primitives utopiques) et l'expérience du présent (la lutte actuelle des camarades ouvriers). "

(2)Liang Che-tsieou, membre d'un parti contre-révolutionnaire, le Parti national-socialiste, propagea longtemps les idées de la bourgeoisie réactionnaire américaine dans les domaines de la littérature et de l'art, s'acharnant à combattre
la révolution et dénigrant la littérature et l'art révolutionnaires.

(3)Après la prise de Peiping et de Changhaï par le Japon en 1937, Tcheou Tsouo-jen et Tchang Tse-ping passèrent du côté des envahisseurs japonais.

(4) Voir " Ce que je pense de la Ligue des Ecrivains de Gauche " dans le recueil " Deux cœurs ", Œuvres complètes de Lou Sin, tome IV.

(5)Voir " La Mort " dans le ce Supplément ", " Recueil Tsiékiéting ", Œuvres complètes de Lou Sin, tome VI.

(6)Opérette très souvent jouée en Chine. Elle ne comprend que deux rôles : un bouvier et une jeune paysanne. Le contenu de la pièce tient essentiellement dans le duo chanté par ces deux personnages.

Au début de la Guerre de Résistance contre le Japon, cette opérette fut utilisée, avec un texte modifié, pour la propagande contre l'agression japonaise et connut à l'époque un grand succès.

(7)Les mots chinois signifiant : " homme, main, bouche, couteau, bœuf, mouton " sont relativement simples à écrire. Aussi, dans l'ancienne Chine, les trouvait-on habituellement dans les premières leçons des manuels de chinois utilisés dans les écoles primaires.

(8) " La Neige printanière " et " Le Chant des rustres " sont des chansons de la principauté de Tchou (IIP siècle av. J.-C.). Le motif de la première est plus compliqué, celui de la seconde plus simple.

Dans l'anthologie de la littérature chinoise Wensiuam, les " Réponses de Song Yu au prince Tchou " relatent que, dans la capitale de la principauté de Tchou, quelqu'un s'étant mis à fredonner " La Neige printanière ", " quelques dizaines de personnes seulement, reprirent l'air ", mais que, lorsqu'il attaqua ce Le Chant des rustres ", " des milliers de personnes chantèrent avec lui ".

(9) Voir V. I. Lénine : " L'Organisation du Parti et la littérature de parti. " L'auteur a écrit : " La littérature doit devenir une partie de la cause générale du prolétariat, une petite roue et une petite vis dans le grand mécanisme social-démocrate, un et indivisible, mis en mouvement par toute l'avant-garde consciente de toute la classe ouvrière. "
(10)II s'agit des régions contrôlées par le Kuomintang. Pendant la Guerre de Résistance contre le Japon, les vastes régions de la Chine du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, qui n'avaient pas été occupées par les Japonais et qui se trouvaient sous le contrôle du Kuomintang, étaient appelées généralement le " grand-arrière ", par opposition au " petit-arrière ", c'est-à-dire aux bases antijaponaisesqui se trouvaient sur les arrières des envahisseurs japonais et étaient dirigées par le Parti communiste.

(11)A. Fadéiev, célèbre écrivain soviétique. Dans son roman La Débâcle, publié en 1927, il relate le combat, pendant la guerre civile en Union soviétique, d'un
détachement de partisans où se trouvaient réunis des ouvriers, des paysans et des intellectuels révolutionnaires de Sibérie, contre des bandes contre-révolutionnaires. Ce roman a été traduit en chinois par Lou Sin.

(12)Voir " Pour me moquer de moi-même " dans " Recueil en dehors des recueils ", Œuvres complètes de Lou Sin, tome VIL

(13)Citation célèbre tirée d'une des pétitions au trône présentées par Tchoukeh Liang (181-234). Le nom de Tchoukeh Liang est devenu proverbial en Chine
pour désigner la sagesse politique et la fidélité ardente à une bonne cause.