|  Parti Communiste
            du Pérou
 LA
            LIGNE MILITAIRE 
 
 INTRODUCTION
 Le Président Gonzalo en arborant, défendant et
            appliquant le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement
            le maoïsme, a établi la ligne militaire du Parti.
 La résolution de la Ière
            Conférence Nationale Elargie de novembre 1979, la désigne
            comme le centre de la ligne politique générale
            et on la développe au long de la guerre populaire. Le Président Gonzalo a intégré
            avec persistance la vérité universelle du marxisme-léninisme-maoïsme
            dans la pratique concrète de la révolution péruvienne,
            en combattant et écrasant le révisionnisme et les
            lignes opportunistes de droite et en appliquant le matérialisme
            dialectique à la question de la guerre.  C'est pour cela que la ligne militaire
            exprime aussi la pensée philosophique du Président
            Gonzalo et résume les lois de la guerre, de la guerre
            révolutionnaire en général et des lois spécifiques
            de la guerre révolutionnaire au Pérou.  La ligne militaire est vitale pour
            notre travail idéologique, politique, militaire, économique
            et culturel et nous permet de différencier la ligne militaire
            prolétarienne de la ligne militaire bourgeoise. La ligne militaire ce sont les lois
            qui régissent la guerre populaire pour la conquête
            du Pouvoir et sa défense.  Elle est composée de trois
            éléments:  1)
           La Guerre Populaire qui, dans
            notre cas, est spécifiée comme guerre populaire
            unitaire, la campagne étant le principal, la ville le
            complément;  2)
            La construction des forces armées
            révolutionnaires qui, dans notre cas, est spécifiée
            comme Armée Populaire de Guérilla et dont la particularité
            est l'incorporation de la milice pour avancer vers la mer armée
            des masses, et;  3)
         La stratégie et la tactique
            qui se concrétisent à travers de campagnes d'encerclement
            et d'extermination et contre-campagnes d'encerclement et d'extermination
            qui, dans notre cas, est spécifiée par l'application
            de plans politiques et militaires avec une stratégie politique
            et une stratégie militaire qui se concrétisent
            en campagnes aux contenus spécifiques.  I. LA GUERRE POPULAIRE
 1. SUR LA GUERRE
            POPULAIRE AU PEROU.
 Le Président Gonzalo, en réaffirmant la loi de
            la violence révolutionnaire comme loi universelle, assume
            la théorie militaire prolétarienne la plus élevée
            et que le Président Mao a établie: la guerre populaire
            à valeur universelle, valable pour tous les types de pays,
            elle doit être spécifiée selon les conditions
            de chaque révolution.
 Ainsi, la guerre populaire mondiale
            est la forme principale de lutte que le prolétariat et
            les peuples opprimés du monde doivent arborer pour l'opposer
            à la guerre mondiale impérialiste.  Le Président Gonzalo part
            du principe que la guerre populaire est une guerre de masses
            et que l'on ne peut la réaliser qu'en mobilisant les masses
            et en s'appuyant sur elles.  Il dit: "Les masses nous donnent
            tout, depuis les bouchées de pain qu'elles s'enlèvent
            de la bouche jusqu'à leur sang précieux qui palpite
            aux côtés de celui des combattants et des militants
            et qui arrose le chemin de la guerre populaire pour le Pouvoir
            nouveau".  Il dit que les masses doivent être
            organisées et armées dans l'Armée Populaire
            de Guérilla.  Dans les bases d'appui tous les
            hommes et toutes les femmes, de chaque Comité Populaire,
            sont organisés militairement; dans les villes l'Armée
            Populaire de Guérilla agit également et s'agglutine
            progressivement aux masses dans les différentes organisations
            nouvelles en (et pour la) guerre populaire.  Le Mouvement Révolutionnaire
            de Défense du Peuple concrétise le Front dans les
            villes et son objectif est d'orienter les masses vers la résistance,
            pour servir la guerre en fonction de la future insurrection. Il soutien que pour mener la guerre
            populaire il faut tenir compte de quatre problèmes fondamentaux:
             1)
          L'idéologie du prolétariat,
            le marxisme-léninisme-maoïsme, qui doit être
            spécifié en une pensée guide, c'est pour
            cela que nous nous basons sur le marxisme-léninisme-maoïsme,
            pensée Gonzalo, principalement celle-ci;  2)
       La nécessité du
            Parti communiste du Pérou qui dirige la guerre populaire;
             2)
           La guerre populaire spécifiée
            comme guerre paysanne qui suit le chemin d'encerclement des villes
            par les campagnes;  et 
            4)Les Bases d'appui, ou Pouvoir
            nouveau, la construction des Bases d'appui représente
            l'essence du chemin d'encerclement des villes par les campagnes. En analysant le processus historique
            de notre peuple il démontre que celui-ci a lutté
            constamment, qu'il "a grandi et a avancé dans la
            violence révolutionnaire; c'est en elle, sous ses différentes
            formes et degrés, que notre peuple a conquis ce qu'il
            revendiquait, des droits et des libertés, car rien n'est
            tombé du ciel, ni le lui a été donné
            'quoiqu'en disent les traîtres'.  En fin de comptes notre peuple a
            tout conquis par la violence révolutionnaire, en une ardente
            lutte contre la violence réactionnaire.  C'est ainsi que l'on conquit les
            8 heures, ainsi on conquit les terres et on les retint; c'est
            ainsi que le peuple arracha des droits et renversa des tyrans.
            La violence révolutionnaire représente donc, l'essence
            même de notre processus historique... Il est facile alors de comprendre
            que le développement et le triomphe de la révolution
            péruvienne, de notre révolution démocratique,
            de l'émancipation du peuple et de la classe, ne seront
            obtenus qu'à travers la plus grandiose des guerres révolutionnaires
            de notre peuple en soulevant les masses en armes à travers
            la guerre populaire". Il tire une leçon du fait
            que les événements politiques et militaires sont
            ceux qui ont défini les grands changements dans notre
            pays.  Il nous dit qu'en premier lieu il
            y a le fait militaire et après le changement politique.
             Ainsi, il réaffirme que la
            guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens.
             Il nous fait voir comment les masses
            de notre peuple ont lutté contre les exploiteurs, à
            partir du VII siècle, quand apparaît l'Etat au Pérou,
            les masses ont combattu l'oppression et l'exploitation.  L'empire Inca a établi sa
            domination à travers des guerres de conquête et
            sa prédominance s'était définie avec la
            bataille de Yahuarpampa contre les Chancas, pour ensuite s'élargir
            par des guerres. Cela fut un fait politico-militaire. La conquête par la couronne
            espagnole fut un autre fait politico-militaire qui s'imposa en
            écrasant la résistance des indigènes et
            en utilisant les luttes intestines au sein des populations conquises.
             Il faut pourtant faire ressortir,
            entre autres, la lutte de Manco Inca qui dirigea une révolte
            contre les Espagnols. L'imposition de la vice-royauté
            représenta un autre fait politico-militaire qui écrasa
            les conquistadores eux-mêmes; pour se maintenir elle dut
            affronter de grands soulèvements paysans comme celui de
            Juan Santos Atahualpa et, en 1780, le puissant mouvement de Tupac
            Amaru qui souleva cent mille hommes et s'étendit de Cusco
            et Puno jusqu'à Bolivie, mettant en grand danger la vice-royauté
            avec des répercussions en Argentine, en Colombie et au
            Mexique, secouant toute l'Amérique. 
 Ce mouvement fut défait
            mais il ébranla et mina le vice-royauté, préparant
            ainsi les conditions pour l'Emancipation. Mais il faut se souvenir
            que Túpac Amaru fut un Cacique afin de pouvoir distinguer
            son caractère de classe.
 L'Emancipation est aussi un fait
            politico-militaire avec trois moments: le premier, au XVIIIème
            siècle, avec les soulèvements paysans Túpac
            Amaru par exemple; deuxièmement, soulèvements dans
            les villes, comme Zela à Tacna et les guérillas,
            parmi lesquelles ressortent celles de Cangallo et de Yauyos,
            sans compter beaucoup d'autres; troisièmement l'affrontement
            des grandes armées qui couronne l'action libératrice
            de San Martin et de Bolivar et se qui définit au cours
            de la bataille d'Ayacucho en 1824.  Il faut comprendre que, bien que
            l'Emancipation fut dirigée par des créoles, elle
            eut le mérite de rompre avec la domination de la couronne
            espagnole.  San Martin fut un grand stratège
            militaire et Bolivar démontra qu'il possédait les
            qualités d'un stratège politique et militaire;
            tous deux combattirent pour émanciper plusieurs pays d'Amérique
            d'une façon désintéressée, démontrant
            ainsi que, pour servir une grande cause, il faut toujours tenir
            compte de l'intérêt général et jamais
            de ses intérêts personnels, et cela sans être
            communiste. Sous la République, les propriétaires
            terriens continuaient à commander mais en écrasant
            à feu et à sang de grandes luttes paysannes, entre
            autres celles d'Atusparia et d'Uscho Pedro, ou celle de LLaccolla
            à Ocros.  Et puis, il y a le noir chapitre
            de la guerre avec le Chili où s'affrontèrent ces
            deux pays poussés par les intérêts des Anglais
            et des Français qui recherchaient nos richesses naturelles,
            le guano et le salpêtre.  Cette guerre freina le développement
            naissant du capitalisme dans notre pays et mit en évidence
            le rôle abject que jouèrent les classes dominantes
            dont une partie capitula.  Par contre, il faut faire ressortir
            l'héroïque résistance des masses contre l'envahisseur
            pour défendre le peuple et l'intégrité territoriale;
            résistance qui fut spécialement tenace dans les
            Andes du centre-sud où se constituèrent des guérillas. Dans ces circonstances, Cáceres,
            un militaire propriétaire terrien, joua un rôle
            important. La guerre avec le Chili, qui se
            déroula entre 1879 et 1883, conduisit l'économie
            péruvienne au désastre. En 1895 le capitalisme
            bureaucratique fait son apparition; il marque le début
            du développement de la société péruvienne
            contemporaine.  Le XIXe siècle nous verra
            passer de l'état de colonie à celui de semi-colonie,
            de société féodale à une société
            semi-féodale et le capitalisme bureaucratique commence
            à se développer, lié au capitalisme yankee
            qui déplacera le capital anglais.  Le prolétariat moderne fait
            son apparition et change les données de la lutte politique.
 On peut tirer de tout ce processus historique les leçons
            suivantes: le peuple a lutté constamment, il n'est pas
            pacifique et il exerce la violence révolutionnaire avec
            les moyens à sa portée; ce sont les luttes paysannes
            qui ont ébranlé le plus profondément les
            bases de la société et si elles n'ont pas triomphé,
            c'est parce qu'il leur manquait la direction du prolétariat,
            représenté par le parti Communiste.
 Ce sont les faits politiques et
            militaires qui déterminent les grands changements sociaux.
             A partir de la position de la ligne
            militaire, le Pérou contemporain a connu trois moments
            liés à l'apparition du prolétariat qui fonda
            son Parti pour la prise du Pouvoir à travers la violence
            révolutionnaire, en spécifiant son chemin, ce qui
            est  synthétisé dans le processus de la ligne militaire
            du Parti.  Au cours du premier moment, de 1895
            à 1945, le Parti Communiste du Pérou se constitue
            et, quant à la ligne militaire, Mariátegui établit
            la "Signalisation et ébauche du chemin".  Les héroïques luttes
            ouvrières pour le salaire et la journée de huit
            heures, ainsi que pour les conditions de travail, les mouvements
            paysans de la sierra pour la terre et ceux des prolétaires
            agricoles, sans compter les luttes des étudiants pour
            la réforme universitaire, vont représenter une
            complexe exacerbation de la lutte de classes, au cours de laquelle
            le prolétariat péruvien mûrit; et Mariátegui
            fonde le 7 octobre 1928, le Parti Communiste du Pérou
            avec une idéologie marxiste-léniniste. Mariátegui signale et ébauche
            des idées qui se basent sur la violence révolutionnaire,
            disant: "il n'y a pas de révolution mesurée,
            équilibrée, sereine, placide", "le Pouvoir
            se conquiert par la violence...on ne conserve le Pouvoir que
            par la dictature".  Il conçoit la guerre comme
            guerre prolongée: "une révolution ne s'accomplit
            qu'au long de bien des années. Elle connaît fréquemment
            des périodes où alternent la prédominance
            des forces révolutionnaires et celle des forces contre-révolutionnaires".
             Il établit la relation entre
            la politique et la guerre.  Il avait comprit que la révolution
            engendre une armée de type nouveau, avec des tâches
            qui lui sont propres et qui sont différentes de celles
            des exploiteurs.  Il comprit également le rôle
            de la paysannerie et la vitale importance de la participation
            de la classe ouvrière comme classe dirigeante; que la
            révolution descendrait des Andes; qu'une fois "abattue
            la féodalité du latifundium le capitalisme urbain
            manquerait de forces pour résister à la marée
            montante ouvrière"; que pour qu'il y ait révolution
            on a besoin de fusils, de programme et de doctrine.  Mariátegui concevait la révolution
            comme une guerre totale, au sein de laquelle confluent les éléments
            politiques, sociaux, militaires, économiques et moraux
            et où chaque faction mobilise et a recours à tous
            les moyens possibles. Il réfuta catégoriquement
            le chemin des élections. Mariátegui étant mort
            en avril 1930, la droite, avec Ravines, allait usurper la direction
            du Parti et provoquer la mise en question et la réfutation
            du chemin de Mariátegui, son discours invoque l'insurrection
            mais il suit le chemin des élections.  Le soi-disant "Congrès
            de Constitution" du Parti en 1942 sanctionne la tactique
            de l'"Union nationale", qui est celle de la capitulation,
            tant au plan de la politique interne qu'à celui de la
            politique Internationale. Le Parti sera influencé par
            les idées browderistes qui représentent un précédent
            contemporain, où se révèle un évident
            abandon de la violence révolutionnaire, une tactique de
            caractère électoral, en se centrant sur le "Front
            Démocratique National".  Pourtant, la ligne rouge combattit
            en défendant les positions marxistes-léninistes
            bien qu'elle fut durement combattue, la lutte interne se résolvant
            par l'expulsion. Durant le deuxième moment,
            de 1945 à 1980, le Parti Communiste du Pérou se
            reconstitue et quant à la ligne militaire, le Président
            Gonzalo établit la "Définition et les Bases
            du Chemin".  Ce deuxième moment se divise
            en deux parties, la première de 1945 à 1963 qui
            représente: le "Nouvel élan pour le développement
            du Parti et le début de la lutte contre le révisionnisme"
            et la deuxième partie, de 1963 à 1980, qui est
            celle de l'"Etablissement de la ligne politique générale
            et reconstitution du Parti".  Au cours de la première partie
            du second moment, vers le milieu de la décennie de 1950,
            commence la lutte pour réactiver le Parti qui, après
            le coup d'Etat d'Odria, avait été à moitié
            détruit.  Postérieurement, au sein
            du Parti, commence à prendre corps la lutte contre le
            révisionnisme.  Ce processus se déroule au
            milieu des répercussions de la révolution cubaine
            et il est provoqué principalement, par le déroulement,
            au niveau mondial de la lutte entre marxisme et révisionnisme.
             On commence à discuter du
            chemin de la révolution, on parle à nouveau de
            la lutte armée et, au cours du IV Congrès du parti,
            en 1962, on décide qu'au Pérou ce qu'on appelait
            "les deux voies": "la pacifique et la violente"
            sont réalisables et aussi que: "la révolution
            peut suivre le chemin d'encercler les villes par les campagnes
            comme les campagnes par les villes""; mais malgré
            cette phraséologie, essentiellement la vieille orientation
            électorale subsistait, concrétisée, alors,
            dans ce que l'on nommait: "Front de Libération Nationale"
            inspiré du révisionnisme de Kruschov.  C'est alors que commencent à
            ressortir les positions politiques du Président Gonzalo
            qui jette les bases de la ligne rouge et adhère aux positions
            du Président Mao dans la lutte entre marxisme et révisionnisme. Au cours de la deuxième partie
            du second moment, de 1963 à 1980, nous avons l'"Etablissement
            de la ligne politique générale et reconstitution
            du Parti", tâche que réalisa le Président
            Gonzalo en constituant la fraction rouge du Parti, au long d'une
            intense lutte de plus de quinze années et à travers
            trois lignes politiques stratégiques: De 1963 à 1969, il guida
            la fraction rouge avec la ligne politique stratégique
            de suivre le "Chemin d'encerclement des villes par les campagnes";
            de 1969 à 1976, il guida le Parti avec la ligne politique
            stratégique de: "Reconstitution du Parti par la guerre
            populaire" et de 1976 à 1979, avec la ligne politique
            stratégique d'"Achever la Reconstitution et jeter
            les Bases" pour le début de la lutte armée. Durant la première phase
            politique stratégique de suivre le "Chemin d'encerclement
            des villes par les campagnes", les communistes du Pérou
            furent profondément ébranlés par la lutte
            entre marxisme et révisionnisme et les positions marxistes
            pénètrent dans l'organisation.  Dans les années 60 aura lieu
            un grand mouvement paysan de 300 à 500 mille paysans qui
            luttèrent pour la terre, mais cela ne se transforma pas
            en lutte armée par la faute de la direction révisionniste.
             De grands mouvements de grève
            se produisirent dans la classe ouvrière, et la lutte universitaire
            se développa elle aussi à un niveau plus élevé.
             Tout cela devait se répercuter
            dans le Parti et le Président Gonzalo allait forger la
            fraction rouge d'Ayacucho avec la vision très claire que
            le Parti est fait pour prendre le Pouvoir et qu'il doit se baser
            sur la théorie marxiste.  Il déchaîne alors une
            lutte ouverte contre le révisionnisme, qui avait son centre
            en Union Soviétique, et il adhère fermement aux
            positions du Parti communiste de la Chine et, principalement,
            à celles du Président Mao; il établit que:
            "la campagne est un puissant ferment révolutionnaire",
            "il faut prêter une attention toute spéciale
            aux campagnes et aux paysans pauvres", "notre révolution
            sera de la campagne à la ville" et il coïncide
            avec les différentes bases du Parti pour expulser le révisionnisme
            et ses représentants endurcis, Jorge del Prado, Acosta,
            Juan Barrio, au cours de la IV Conférence Nationale, en
            janvier 1964.  Ainsi, notre Parti allait être
            l'un des premiers à rompre avec le révisionnisme
            et à l'expulser de ses rangs. Le Président Gonzalo se voua
            à la consolidation du Parti dans le Comité Régional
            d'Ayacucho; il situa le centre du travail du Parti dans les campagnes.
             Dans la ville, il organisa les masses
            pauvres en Fédération de quartiers, il réorganisa
            le Front des étudiants révolutionnaires.  Mais le fait transcendant est que,
            malgré l'opposition de la nouvelle direction centrale,
            il monta, en appliquant un accord du Parti, le "Travail
            spécial" c'est-à-dire le travail militaire
            du Comité Régional et il le dota de trois fonctions:
            politique militaire, et logistique.  Postérieurement et, en livrant
            une dure bataille des deux lignes contre les positions de la
            direction centrale qui prétendait contrôler le travail
            militaire, il combattit le militarisme, le mercenarisme et le
            foquisme.  C'est dans ces circonstances qu'allait
            éclater les guérillas du MIR, dont la position
            exprime la lutte de notre peuple à partir d'un point de
            vue petit-bourgeois, qui suit une ligne militariste et en esquivant
            le Parti.  Pourtant, malgré le décalage
            entre le MIR et la montée de la paysannerie, cela démontrait
            que la lutte armée comme perspective était réalisable,
            à condition d'être dirigée par une ligne
            juste et correcte et sous la direction du Parti.  C'est pour cette raison que le Président
            Gonzalo s'opposa à ce que le Parti se dissolve et se mette
            à la traîne du MIR et du ELN en formant un soi-disant
            front.  En septembre 1967, au cours de la
            réunion du Bureau Politique élargi, le Président
            Gonzalo allait nous proposer un Plan stratégique où
            figurait un ensemble de mesures que le Comité Central
            devait adopter pour construire les trois instruments, la tâche
            principale étant de former des forces armées, selon
            une résolution de la Vème Conférence Nationale
            de 1965.  Cela se déroule au milieu
            d'une lutte de fractions où, spécialement les fractions
            "patria roja" et celle du liquidationisme de droite
            de Paredes, sont en lutte pour accaparer la direction du Parti
            et Paredes prétend répéter la tactique de
            se mettre à la traîne d'une faction de la grande
            bourgeoisie et ceux de "patria roja" vont se lancer
            dans un opportunisme de droite. Durant la deuxième phase
            politique stratégique de "Reconstituer le Parti pour
            la guerre populaire", le Président Gonzalo établira
            qu'au sein du parti, le révisionnisme est sous-jacent
            et qu'il faut reconstituer le Parti sur la base de l'unité
            du Parti : le marxisme-léninisme-pensée Mao Tsé-toung,
            la pensée de Mariátegui et la ligne politique générale.
             Ces positions furent combattues
            par les deux autres fractions  dont on a fait mention; et, Paredes,
            en employant mal la lutte de deux lignes, provoquera l'explosion
            du Parti.  Le Président Gonzalo comprit
            qu'il était nécessaire de reconstituer le Parti
            et que, pour ce faire, il fallait livrer une lutte interne en
            balayant le révisionnisme, comme le prouvent les éditoriaux
            de "Bandera Roja" de décembre 1967: "Développer
            à fond la lutte interne" et celui d'avril 1968: "Approfondir
            et intensifier la lutte interne dans la pratique révolutionnaire".
             Le Président Gonzalo travaillera
            pour concrétiser la violence révolutionnaire en
            guerre populaire, en suivant le chemin d'encercler les villes
            par les campagnes et en réalisant la tâche principale
            que le Parti réclamait, la construction des forces armées
            révolutionnaires.  Il affirmait que le développement
            du travail paysan révolutionnaire est la base, qu'elle
            est irremplaçable; que sans un bon travail dans les masses
            paysannes - orienté par le marxisme-léninisme-pensée
            Mao Tsé-toung, sous la direction du Parti Communiste -
            il ne peut y avoir de développement de la force armée,
            ni de guerre populaire.  Ensuite il affirma que, non seulement
            il fallait reprendre Mariátegui et l'actualité
            de sa pensée, mais la développer. Il établit le Programme agraire
            du Parti, en mai 1969 et, en 1972, il établit le Plan
            Stratégique du Comité Régional d'Ayacucho.
             Il vainquit le liquidationisme de
            droite et alors dans le Parti, il resta deux fractions: la fraction
            rouge, principalement à Ayacucho, dirigée par le
            Président Gonzalo et la fraction "bolchevique"
            qui agissait surtout à Lima.  Ceux qu'on appelait les "bolcheviques"
            développèrent une ligne de gauche liquidationiste,
            une forme de révisionnisme qui isolait le Parti des masses;
            ils ne concevaient pas qu'il soit possible de lutter sous le
            fascisme et qu'il suffisait d'avoir une ligne politique; quant
            à la question militaire, ils s'opposaient à la
            guerre populaire.  Ils furent écrasés
            et leurs chefs prirent la fuite en 1975. Durant la troisième phase
            politique stratégique d'"Achever la reconstitution
            et de jeter les bases" pour le début de la lutte
            armée, le problème était d'achever, de considérer
            terminée la "Reconstitution du Parti et de jeter
            les bases pour entreprendre la lutte armée.  Cela allait se définir lors
            de la VIIème Assemblée Plénière,
            en avril 1977, quand tout le Parti allait travailler sous la
            consigne de: "Construire en fonction de la lutte armée"
            en luttant contre l'apparition de la ligne opportuniste de droite
            qui soutenait que Velasco avait fait la réforme agraire,
            qu'il fallait organiser les paysans autour de la Confédération
            Paysanne du Pérou et qu'il fallait réaliser la
            guerre populaire en faveur des "revendications les plus
            pressantes des masses", oubliant ainsi le problème
            de la terre et du Pouvoir.  Et, dans les villes, les opportunistes
            développèrent l'"ouvriérisme",
            centrant la classe sur le corporatisme et en s'opposant à
            ce qu'elle joue son rôle de dirigeant. Après avoir
            écrasé ces positions, le Président Gonzalo
            mit en marche le "Plan National de Construction", en
            juin 1977.  Des dizaines de cadres furent envoyés
            dans les campagnes en fonction des besoins stratégiques
            de la guerre populaire et pour construire des Comités
            Régionaux en tenant compte des futures Bases d'appui.
             Lors de la VIIIème Assemblée
            Plénière, en juillet 1978, il établit le
            "Schéma pour la lutte armée".  L'essence de ce "Schéma"
            est que la guerre populaire au Pérou doit se dérouler
            comme une unité, tant dans la campagne que dans la ville
            - la campagne étant le principal théâtre
            des actions armées - en suivant le chemin d'encerclement
            des villes par les campagnes.  Il faut, de plus, tenir compte du
            processus historico-social du pays, spécialement l'aspect
            militaire; tenir compte de l'importance de la Sierra dans notre
            histoire, principalement de celle du Centre au Sud et de l'importance
            de la capitale.  Il faut situer le Pérou dans
            l'ensemble de l'Amérique latine, en Amérique du
            sud quant à l'aspect particulier, et dans le contexte
            international et celui de la révolution mondiale.  Tout le Parti entra en réorganisation
            générale, situant le centre dans la campagne pour
            développer la forme principale de lutte et la forme principale
            d'organisation et l'on jeta les bases de la construction des
            trois instruments de la révolution.  En synthèse, tout ce processus
            de Reconstitution nous a doté d'un Parti de type nouveau,
            préparé pour entreprendre la guerre populaire et
            la diriger jusqu'à la conquête du Pouvoir dans tout
            le pays, processus au cours duquel avec l'idéologie prolétaire
            et sous la direction du Président Gonzalo, se forgea le
            contingent historique prêt à assumer la conquête
            du Pouvoir à travers la guerre populaire. Durant le troisième moment
            du Parti, à partir de 1980, le Parti commence à
            diriger la guerre populaire et, quant à la ligne militaire,
            on concrétise l'"Application et développement
            du Chemin". Ce troisième moment a quatre buts: 1)
            Définition; 2) Préparation; 3) Début; 4)
            Développement de la guerre de guérillas. 1)
        Définition. En substance,
            le Parti prit la décision historique et transcendante
            d'entreprendre la guerre populaire au Pérou; ce fut défini
            lors de la IXème Assemblée Plénière
            Elargie en juin 1979.  Cet accord fut pris au cours de
            trois intenses luttes: la première contre la ligne opportuniste
            de droite qui s'opposait à entreprendre la lutte armée,
            niant la situation révolutionnaire et affirmant que les
            conditions n'existaient pas et qu'il y avait "stabilité".
             On les expulsa et le Parti décida
            de passer à une nouvelle étape avec un nouvel objectif.
             La deuxième lutte s'engagea
            contre une nouvelle ligne de droite qui considérait qu'il
            était impossible d'entreprendre la lutte armée,
            que c'était "un rêve" et qu'il n'était
            pas nécessaire de prendre cette décision, car c'était
            une question de principe.  La troisième lutte porta
            sur les divergences de la gauche qui mirent en évidence
            les nuances quant à la façon de développer
            la guerre populaire; il fut établi que la nuance prolétaire
            étant celle du Président Gonzalo c'était,
            par conséquent, celle qui devait s'imposer.  Le Parti tout entier prit l'engagement
            de s'orienter sur la direction du Président Gonzalo. Quant à la construction des
            forces armées, on décida de former des cadres militaires,
            des groupes préparés pour l'action et de miner
            les forces réactionnaires en visant les soldats.  Quant à la stratégie
            et à la tactique on reprit le système organique. 2)
         Préparation. Arrivés
            à ce point on sanctionne le Programme du Parti, la ligne
            politique générale de la révolution péruvienne
            et les statuts du Parti.  L'on résout les problèmes
            de la stratégie politique quant à la violence révolutionnaire,
            la guerre populaire et le Parti, l'Armée et le Front unique
            et l'on prend la décision suivante: "Forger dans
            les faits la Ière Compagnie!  Que fleurisse la violence concrétisée
            dans le début et le développement de la lutte armée;
            ouvrons avec du plomb et offrons notre sang pour écrire
            le nouveau chapitre de l'histoire du parti et de notre peuple,
            et forgeons, dans les faits, la Ière Compagnie. Pérou
            le 3 décembre 1979". Le Parti prépara la lutte
            armée en traitant deux questions:  1)
            problèmes de stratégie
            politique qui comprennent le contenu, les objectifs de la guerre
            populaire en perspective et dans l'immédiat, ainsi que
            les directives que doit recevoir la guerre populaire, les plans
            militaires et la construction des trois instruments, ainsi que
            leur lien avec le Pouvoir nouveau; 2)
     Le début de la lutte
            armée.  Ce problème capital, décisif,
            retint tout spécialement l'attention du Président
            Gonzalo qui établit le "Plan du Commencement"
            guidé par la consigne: "Commencer la lutte armée!"
            qui, représentait le condensé de la politique principale
            qui devait se concrétiser militairement et dont le contenu
            comprenait: premièrement, les tâches politiques
            à accomplir, c'est-à-dire entreprendre la lutte
            armée, boycotter les élections, propulsion armée
            de la lutte armée pour la terre et jeter les bases du
            nouveau, en particulier du Pouvoir;  deuxièmement, formes de lutte:
            guérilla, sabotage, propagande et agitation armées,
            élimination sélective; troisièmement, formes
            organiques et militaires: détachements armés, avec
            ou sans armes modernes;  quatrièmement, calendrier,
            jour du commencement et durée du Plan, actions simultanées
            à des dates spécifiques, cinquièmement,
            consignes: "Lutte armée!" "Gouvernement
            d'ouvriers et de paysans!" et "A bas le nouveau gouvernement
            réactionnaire!". La Préparation se réalisa
            au cours d'une lutte contre les positions de droite qui niaient
            l'existence de conditions et qui affirmaient que le Parti n'était
            pas préparé, ou que les masses n'allaient pas nous
            appuyer; le chef de ces positions déserta et ses thèses
            furent écrasées.  3)
       Le début. La guerre populaire
            au Pérou commença le 17 mai 1980. Ce fut un coup
            politique de grande transcendance, un défi qui proclamait,
            en déployant les rouges drapeaux rebelles, et en élevant
            faucilles et marteaux: "La rébellion se justifie!"
            et "Le Pouvoir naît du fusil!".  On convoquait ainsi le peuple, la
            paysannerie pauvre - principalement - à se lever en armes,
            à allumer le brasier et à ébranler les Andes
            pour écrire l'histoire nouvelle dans les campagnes et
            les méandres de notre tumultueuse géographie, pour
            abattre les murs putrides de l'ordre oppresseur, pour conquérir
            les cimes, donner l'assaut aux cieux avec des fusils et ouvrir
            la nouvelle aurore.  Les débuts furent modestes,
            presque sans armes modernes; on combattit on avança et
            on construisit du petit au grand; et du feu initial matériel
            réduit, surgit l'incendie violent et rugissant qui se
            répand, semant la révolution, explosant en la plus
            impétueuse des guerres populaires". Ce troisième jalon se prolongea
            de mai à décembre 1980; l'on résolut le
            problème de comment entreprendre la lutte armée
            et passer des effectifs de paix aux effectifs de guerre.  La clé fut la militarisation
            du Parti qui se réalisa à travers des actions et
            du magistral Plan du Début.  Ainsi naquit le nouveau: la forme
            principale de la lutte, la lutte armée, et la forme principale
            de l'organisation, les détachements et les pelotons.  Dans la campagne les actions les
            plus remarquables furent celles des guérillas à
            Ayrabamba et Aysarca, et dans la ville l'incendie de l'Hôtel
            de ville de San Martin.  Le boycottage des élections
            dans le village de Chuschi avait marqué le début
            de la guerre populaire.  Ce Plan se réalisa en triomphant
            des position de droite qui prétendaient que le Plan était
            "hoxhista" et que les actions se centraient dans la
            ville, mettant ainsi l'accent sur l'apparence et embrouillant
            l'essence, car la réaction mettait à la une les
            sabotages dans les villes et minimisait les actions dans la campagne.
             C'est une spécificité
            de la guerre populaire au Pérou de faire de la campagne
            le principal théâtre des actions et des villes le
            complément nécessaire.  4)
        Développement de la guerre
            de guérillas. Il s'est effectué à travers
            trois plans militaires: Déployer la guerre de guérillas;
            Conquérir des Bases et Développer les Bases. Déployer la guerre de guérillas
            se réalisa avec une plan qui dura de mai 1981 à
            décembre 1982, et une période préalable
            durant le mois de janvier 1981 qui était: "Ouvrir
            des zones de guérillas en fonction de Bases d'appui".
             Cela impliqua un saut qualitatif
            idéologico-politique par le fait de mettre à la
            base de l'unité du Parti, le marxisme-leninisme-maoïsme,
            pensée guide du Président Gonzalo.  Au niveau militaire les guérillas
            s'ouvrirent en éventail dans tout le pays. "En conquérant
            des armes et des moyens, commotionnant la campagne par des actions
            armées et frapper pour avancer vers l'"installation
            des Bases d'appui"; plans partiels qui furent accomplis;
            le dernier, "frapper" étant le chaînon
            qui les relient au plan suivant.  On avança dans la destruction
            des relations féodales de production, visant le gamonalisme
            qui est le fer de lance et en combattant les opération
            policières conjointes.  On réalisa une multitude
            d'assauts à des Postes de police et des éliminations
            sélectives au sein du pouvoir gamonal, suscitant ainsi
            une grande mobilisation des masses paysannes qui s'incorporaient
            aux milices, ce qui créa un vide du Pouvoir de la réaction.
             Ainsi surgissent et se multiplient
            les Comités Populaires et surgissent, et se spécifient,
            les Bases d'appui. Il faut relever des actions comme
            l'assaut de la prison de la ville d'Ayacucho où, pour
            la première fois, la Compagnie entra en action; on mit
            en échec la ville et l'on arracha de la prison des dizaines
            de prisonniers de guerre.  Les assauts donnés aux postes
            de police de Vilcashuaman, de Totos, de San José de Secce;
            les sabotages du réseau électrique et des voies
            de communication; des destructions comme à Pincos, Toxama,
            Allpachaca, Huayllapampa, entre autres.  Dans les villes les sabotages du
            capitalisme bureaucratique et de l'impérialisme, ainsi
            que le soutien aux grèves par des actions armées. Les positions de droite que l'on
            combattit alors furent celles du pouvoir personnel et du fief,
            et aussi le recul dans les faits.  Déployer la guerre de guérillas
            nous valut  la conquête la plus importante: Le Pouvoir
            Nouveau, les Comités Populaires clandestins qui sont le
            support des Bases d'appui. Face à l'avance de la guerre
            populaire, le gouvernement réactionnaire de Belaúnde
             déchaîna, dès le début, la persécution,
            la répression, la torture, la prison et la mort sur les
            militants, les combattants et les masses.  On monta des opérations policières
            indépendantes et conjointes des forces de police, Garde
            civile, Garde républicaine, Police secrète, en
            plus des corps spécialisés, anti-subversifs, comme
            les "Sinchis".  Le gouvernement promulgua le Décret-loi
            N°046, véritable loi terroriste qui viole les plus
            élémentaires principes du Droit pénal bourgeois.
             Mais toutes ces mesures ont connu
            un échec total; les masses résistèrent et
            repoussèrent l'agression.  Face à l'apparition du Pouvoir
            nouveau les réticences du gouvernement de Belaúnde
            cédèrent ;  au début il avait minimisé
            le problème pour conserver sa fausse image démocratique,
            mais la nécessité de classe s'imposa, celle des
            exploiteurs, des grands bourgeois et des propriétaires
            terriens, sous la protection de l'impérialisme yankee
            - principalement - et l'on confia aux forces armées (Armée
            de terre, Marine de guerre et Force de l'air), cette colonne
            vertébrale de l'Etat, le rétablissement de l'ordre
            public avec l'appui des forces de police;  l'on décréta l'état
            d'urgence et mit sous contrôle politico-militaire la région
            d'Ayacucho, Apurimac et Huancavelica, à partir de décembre
            1982 jusqu'à maintenant. Le Président Gonzalo, en
            vue du développement de la guerre populaire et de la réponse
            contre-révolutionnaire qui impliquait un bond qualitatif,
            proposa le Grand Plan de Conquérir des Bases, au cours
            de la réunion élargie du Comité Central
            de janvier-mars 1983, au cours de laquelle il définit
            les quatre tâches politiques: réorganisation générale
            du Parti, création de l'Armée Populaire de Guérillas,
            du Front Révolutionnaire de Défense du Peuple et
            sa concrétisation en Comités populaires dans la
            campagne, et en Mouvement Révolutionnaire de Défense
            du Peuple dans les villes, et le Plan militaire de Conquérir
            des Bases.  Politiquement  la contradiction
            Etat nouveau-ancien Etat se frayait un chemin et, sous la consigne
            de "Défendre, développer et construire"
            les Bases d'appui, se déroulait une dure bataille armée
            dans laquelle la réaction luttait pour rétablir
            l'ancien Pouvoir et la révolution pour contre-rétablir
            le Pouvoir nouveau.  C'est cela que nous appelons lutte
            entre rétablissement et contre-rétablissement et
            qui couvre 1983 et 1984. On spécifia des Plans militaires
            pour les organismes de zones en appliquant la tactique de contourner
            l'ennemi et de frapper son point le plus faible.  On réalisa deux campagnes
            avec succès; le Pouvoir nouveau en sortit fortifié
            ayant passé par sa première épreuve du feu.
            Le parti s'aguerrit et l'Armée Populaire de Guérillas
            se développa. Les forces armées réactionnaires
            menèrent  leur guerre contre-révolutionnaires suivant
            les conceptions de leur maître, l'impérialisme yankee,
            selon la théorie de la guerre contre-révolutionnaire
            qu'il avait élaborée en se basant sur ses expériences,
            principalement celle du Vietnam et, en particulier les expériences
            des combats contre la lutte armée an Amérique latine,
            spécialement en Amérique centrale.  C'est la source théorique
            de base à laquelle il faut ajouter l'expérience
            "antiterroriste" d'Israël et de ses pareils d'Argentine,
            ainsi que les assesseurs de l'Allemagne Fédérale,
            de Taiwan, de l'Espagne etc.  Et puis, l'expérience des
            quelques mois de lutte anti-guérilla de 1965 et de la
            plus circonscrite d'entre elles à La Convencion. Les opérations qui se réalisent
            maintenant sont placées sous la direction du Commandement
            Conjoint des forces armées, qui agit selon les dispositions
            du Conseil de défense nationale avec à sa tête,
            l'actuel Président de la République, Alan García,
            ce qui engage sa responsabilité directe et inéluctable. Cette stratégie contre-révolutionnaire
            a été vaincue constamment, écrasée
            et complètement défaite par la guerre populaire
            qui démontra ainsi au monde, de façon réitérée,
            la supériorité de la stratégie du prolétariat
            sur celle de l'impérialisme. Les politiques spécifiques
            que la réaction appliqua: masses contre masses; génocide;
            charniers; disparitions de villages entiers.  En résumé on déchaîna
            la terreur blanche dans la campagne, spécialement à
            Ayacucho, Huancavelica et Apurimac.  Le résultat de ce génocide:
            8.700 Péruviens morts, dont 4.700 assassinés parmi
            les plus pauvres et les plus exploités de la paysannerie
            - principalement - et des quartiers pauvres et bidonvilles des
            villes, plus de 4.000 disparus.  Ce génocide n'a pas donné
            les résultats attendus, car il n'arriva pas à écraser
            la guerre populaire, mais au contraire: "la guerre populaire
            fait rage frappant fort et se développant" prouvant
            ainsi ce que le Président Mao nous enseigne, que la répression
            ne fait qu'attiser la révolution. C'est dans le Plan de Conquérir
            des Bases que se situe le "Plan du Grand Bond" lequel,
            suivant la stratégie politique spécifique de "deux
            Républiques s'expriment, deux chemins, deux axes"
            et la stratégie militaire de "généraliser
            la guerre de guérillas", a réalisé
            quatre campagnes couronnées de succès, guidées
            par la politique de: "Nous ouvrir un espace politique",
            "Contre les élections générales de
            1985, les entraver, les perturber et les empêcher là
            où nous le pourrons", "Contre l'avènement
            du nouveau gouvernement apriste" et "Miner le montage
            fasciste et corporatif apriste". La guerre populaire se déroula
            dans la région de Ayacucho, Huancavelica et Apurimac et
            s'étendit à Pasco, Huanuco et San Martin, couvrant
            un territoire qui va du département de Cajamarca à
            la frontière de l'Equateur au nord-est, jusqu'à
            Puno à la frontière de la Bolivie au sud-est, frappant
            et ébranlant les villes, spécialement la capitale.
             Ainsi la guerre populaire couvre
            principalement la sierra, c'est-à-dire l'axe historique
            de la société péruvienne et sa partie la
            plus arriérée et pauvre, pour la transformer en
            grand théâtre de la guerre révolutionnaire
            qui pénètre la forêt amazonienne et la côte.
             Ainsi donc, la guerre populaire
            ne fut pas conçue pour une seule région, mais pour
            différentes régions pour s'y développer
            simultanément, mais d'une façon inégale,
            avec une région principale qui peut varier si c'est nécessaire,
            et tout cela dans le cadre d'un plan stratégiquement centralisé
            et tactiquement décentralisé.  Parmi les actions les plus marquantes
            figurent les coups portés aux bases de combat anti-guérillas
            dans le département d'Ayacucho; la destruction des regroupements
            forcés; les retards provoqués à la mise
            en place des micro-régions. A Huancavelica destruction des pylônes
            de haute tension du réseau électrique et destruction
            du réseau routier; destruction des associations agraires
            de Cinto et Vichincha avec distribution de bétail et appropriation
            de terres; pénétration à Apurimac.  Dans le centre de la sierra, des
            embuscades comme celle de Michivilca; sabotage de la sous-station
            de Centromin, sabotage de la SAIS Túpac Amaru; envasions
            de terres au nord avec la consigne de: "Conquérir
            la terre!" qui mobilisa 160.000 paysans avec confiscation
            de 320.000 hectares, dont la plupart des pâturages, et
            de 12.000 vaches; sabotage de l'oléoduc nord péruvien,
            ainsi que du local central de l'Apra, à Trujillo.  Au sud on a agité le problème
            de la terre en mobilisant plus de 10.000 paysans; au Huallaga
            assaut au poste de police de Aucayacu; destruction de la grande
            entreprise de production de thé, embuscade à la
            Garde républicaine.  A Lima, sabotages d'ambassades telle
            que celle du social-impérialisme russe, de dizaines de
            locaux politiques de l'Apra, de banques et de fabriques, ce qui
            mena le gouvernement à décréter l'état
            de siège et le couvre-feu dans la capitale en février
            1986, sous la responsabilité des forces armées. Alan García poursuivant la
            politique contre-révolutionnaire de son prédécesseur
            tente d'écraser la guerre populaire par le génocide,
            comme à Accomarca, Llocllapampa, Bellavista, Umaru dans
            la campagne.  Dans la capitale il a déchaîné
            deux génocides contre les prisonniers de guerre, le premier
            le 4 octobre 1985, au cours duquel on tua 30 militants et combattants
            dans la lumineuse tranchée de combat de Lurigancho, mais
            sans arriver à briser l'héroïque résistance
            des prisonniers de guerre qui, avec leur sang, écrivirent
            le Jour du Prisonnier de Guerre.  Et puis il y eut le deuxième
            massacre, le 19 juin 1986, le plus vil et exécrable des
            crimes, prémédité traîtreusement dans
            le but d'écraser la guerre populaire et d'exterminer les
            prisonniers de guerre.  Mais eux, en résistant férocement,
            infligèrent la plus grave défaite politique, militaire
            et morale du gouvernement apriste assassin, faisant ainsi éclater
            son dilemme et définir sa position de serviteur de la
            grande bourgeoisie et de sa faction bureaucratique, pour développer
            le fascisme et le corporatisme.  L'assassin García et le parti
            apriste resteront à jamais couverts de sang. Le jour de
            l'Héroïsme s'inscrivit avec la monumentale trilogie
            des deux cent cinquante morts dans les lumineuses tranchées
            de combat de El Fronton, Lurigancho et El Callao. Nous condamnons et démasquons
            l'opportunisme et le révisionnisme avec ses différentes
            variantes: pro-russe, pro-chinois, les faux mariáteguistes,
            tous ceux qui ont agi, ou agissent, en délateurs en servant
            de wagon de queue à la contre-révolution, ceux
            qui nient et combattent la guerre populaire et la qualifient
            de "terroriste", répétant ainsi ce que
            Reagan et la réaction péruvienne et mondiale disent
            sans jamais pouvoir prouver leurs imputations. Ils lancent simplement des adjectifs
            et condamnent la violence "d'où qu'elle vienne",
            et ils maintiennent  leurs vieilles positions électorales
            pour tenter d'enfermer le peuple dans le crétinisme parlementaire.
             Ainsi, ils s'enfoncent chaque jour
            davantage dans la sauvegarde de vieil ordre, de son parlement
            putride, ses farces électorales, sa constitution et ses
            lois.  Ces opportunistes de tous poils
            vivent en tremblant d'une crainte révérencielle
            devant les forces armées et le coup d'Etat. Nous condamnons
            l'attitude rampante de Barrantes Lingan et sa capitulation, ainsi
            que celle de ses acolytes et de ses compères. La stratégie politique du
            Grand Plan du Conquérir des Bases, qui s'est réalisée
            depuis 1983, à travers des deux campagnes: "défendre,
            développer et construire I et II ainsi que celle du Plan
            du Grand Bond" avec ses quatre campagnes jusqu'à
            décembre 1986, nous démontrent l'avance de la guerre
            populaire et la solidité de notre lien avec les masses,
            malgré tout ce que l'on peut dire contre cela, car les
            faits les démentent irréfutablement.  La guerre populaire a gagné
            le pays en s'étendant dans la sierra, la forêt amazonienne
            et la côte; elle marche vigoureuse et enthousiaste, construisant
            le nouveau, ouvrant l'avenir; et l'on a conquis les Bases d'appui,
            qui représentent l'essentiel du chemin d'encercler les
            villes par la campagne. Quant au Grand Plan de Développer
            des Bases, il occupe une place spéciale dans la guerre
            populaire car, l'essence même de la guerre populaire, c'est
            le développement des Bases d'appui; c'est pour cela que
            le Grand Plan pour développer des Bases a à voir
            avec la construction du Pouvoir nouveau et son développement.
             Il a à voir avec la perspective
            qui s'ouvre de conquérir le pouvoir dans tout le pays.
             C'est ainsi que la stratégie
            politique est "Développer des Bases" et la stratégie
            militaire est: "Développer la guerre populaire en
            servant la révolution mondiale", Plan qui se réalise
            au moyen d'un plan pilote. Pour triompher, la révolution
            engendre et puis écrase une puissante contre-révolution.
             Nous entrons donc dans des années
            décisives sans que l'Apra ait un plan stratégique;
            il parle de "nouvelle stratégie", mais il n'y
            a rien de semblable; la seule chose que l'Apra puisse faire c'est
            de promulguer des lois politiques, économiques et sociales,
            doter de plus de moyens et renforcer les militaires pour aider
            les forces armées à nous combattre au moyen d'un
            nouveau génocide dans de nouvelles conditions, tant pour
            nous que pour eux.  Pour nous, le génocide qui
            se prépare se présente en de nouvelles circonstances.
             Nous avons déjà vécu
            le génocide de 1983 et de 1984 qui démontra comment
            la population les répudia et comment la révolution
            s'était renforcée.  La réaction ne peut rien
            faire d'autre que massacrer, mais cela renforcera la guerre populaire;
            il pourra y avoir, au début, des replis, des inflexions,
            mais nous vaincrons, avec le marxisme-léninisme-maoïsme,
            pensée Gonzalo, en persistant dans notre politique des
            cinq développements, certains que la guerre populaire
            est invincible, que le peuple nous appuie et que c'est lui qui
            fait et fera l'histoire, toujours sous la direction du Parti
            Communiste. Au sujet des situations concrètes
            et des possibilités qui se présentent avec le nouveau
            Grand Plan de Développer des Bases, il faut tenir compte
            de ce qui suit:1)
           Des groupes armés apparaissent, comme le MRTA et le
            CRP qui se sont refondus mais qui n'ont pas une conception marxiste
            définie, ce qui les mènera à servir l'impérialisme,
            le social-impérialisme et le soi-disant dialogue que propose
            le fascisme, auquel ils ont déjà donné des
            trêves unilatérales.
 2)
            L'Apra a déjà commencé
            à développer le fascisme et le corporatisme et
            il affronte de sérieuses et croissantes difficultés
            dues à sa croissante et sinueuse collusion et  lutte avec
            la bourgeoisie compradore, entre autres contradictions encore
            plus importantes. 3)
      La lutte de classes s'exacerbe
            de plus en plus, les masses se défendent et résistent;
            si des explosions sociales urbaines se produisaient, elles pourraient
            être mises à profit par le social-impérialisme
            et la réaction en général, à travers
            ses représentants. 4)
           Il pourrait y avoir un coup d'Etat
            et, de plus García Pérez lui-même pourrait
            organiser un auto-coup afin de se réserver pour l'avenir. 5)
      Comme perspective, on peut considérer
            que la réaction pourrait aussi jouer la carte d'un gouvernement
            genre Allende, en se servant de l'apriste Barrantes, ou d'un
            autre semblable à lui. Dans cette éventualité
            il faut considérer le rôle sinistre de la Gauche
            Unie. 6)
     L'Etat péruvien a des
            problèmes de frontières que l'on peut attiser à
            n'importe quel moment, comme le démontre l'expérience
            d'autres pays latino-américains. Il faut considérer
            sérieusement ce problème. 7)
          L'envoi de troupes yankees est
            déjà un fait réel et pas une simple possibilité;
            leur présence est liée dans d'autres pays aux mêmes
            problèmes spécialement limitrophes, et doit être
            considérée en relation directe avec les mesures
            militaires adoptées par le Brésil. 8)
         Les guerres impérialistes
            et leurs agressions continuent à augmenter et la guerre
            mondiale entre les USA et l'URSS, pour l'hégémonie
            mondiale, continue à se préparer à travers
            de collusion et de lutte aux dimensions globales, par conséquent,
            la guerre populaire est de nécessité péremptoire
            et la guerre populaire mondiale une perspective inévitable.. Il faut tenir compte sérieusement
            de toutes ces possibilités pour diriger la guerre populaire,
            avec la politique aux commandes et, en particulier, avec la perspective
            de la conquête du Pouvoir dans tout le pays ce qui peut
            se présenter et qu'il faut assumer.  Par conséquent il faut être
            fermement préparés et organisés au point
            de vue idéologique et politique. La Ière Campagne du plan
            pilote du Grand Plan de Développer des Bases a signifié
            la plus profonde des commotions avec d'énormes répercussions
            au niveau national et international. L'ancien Etat s'effrite,
            personne ne l'avait ébranlé jusqu'à ce point
            au Pérou.  Maintenant nous devons couvrir la
            nécessité politique et historique de "Couronner
            brillamment en posant un jalon historique!" avec la IIème
            Campagne; étant entendu que le plan pilote est comme la
            bataille initiale de tout le Grand plan de Développer
            des Bases. En conclusion, en huit années
            de guerre populaire nous avons accompli plus de 45.000 actions
            qui révèlent une qualité élevée.
             Le parti militarisé s'est
            trempé; l'Armée Populaire de Guérilla s'est
            développée et son bellicisme s'est accru; nous
            avons des centaines d'organismes du Pouvoir nouveau et les masses
            les plus pauvres nous appuient toujours davantage.  La guerre populaire a élevé
            la lutte de classes de notre peuple à son niveau le plus
            haut et cela se répercute dans la lutte même des
            masses, les poussant à s'incorporer par bonds et progressivement
            à la guerre populaire.  Ainsi la "guerre populaire
            retourne le pays, la 'vieille taupe' creuse profondément
            les entrailles de l'ancienne société, rien ne pourra
            l'arrêter, le futur habite déjà parmi nous,
            l'ancienne société putride naufrage irrémédiablement,
            la révolution prévaudra.  Vive la guerre populaire!"
            Notre tâche: développer la guerre populaire en servant
            la révolution mondiale sous les drapeaux du marxisme-léninisme-maoïsme,
            pensée Gonzalo.  2 LE CHEMIN D'ENCERCLER LES VILLES PAR LES CAMPAGNES ET LA BASE
            D'APPUI REVOLUTIONNAIRE
 Le Président Mao a établi
            le chemin d'encercler les villes par les campagnes et sa substance
            les Bases d'appui, en tenant compte de ce que les puissants impérialistes
            et leurs alliés réactionnaires chinois étaient
            retranchés dans les villes principales et que si la révolution
            refusait de capituler et persistait dans la lutte, elle devait
            transformer les zones rurales arriérées et de solides
            Bases d'appui d'avancée, en de grands bastions militaires,
            politiques, économiques et culturels de la révolution,
            à partir desquels on lutterait contre le féroce
            ennemi qui attaquait les zones rurales en se servant des villes,
            et mener pas à pas la révolution jusqu'à
            la victoire complète à travers une guerre prolongée. En se basant sur cette thèse
            maoïste le Président Gonzalo a établi qu'il
            fallait mener une guerre populaire unitaire dans laquelle la
            compagne serait le théâtre principal des actions
            armées car, dans notre pays, nous avons une immense majorité
            de masses paysannes et c'est donc là que nous devons construire
            les Bases d'appui.  Le Président Mao l'a dit:
            "La lutte révolutionnaire prolongée qui est
            soutenue par ces bases révolutionnaires d'appui est, fondamentalement,
            une guerre de guérillas des paysans dirigée par
            le Parti Communiste de la Chine.  Il est donc erroné de méconnaître
            la nécessité d'employer les zones rurales comme
            bases d'appui révolutionnaires, de laisser de côté
            le l'ardu travail parmi les paysans, et de négliger la
            guerre de guérillas".  Mais, de plus, le Président
            Gonzalo spécifie que, dans les villes, comme complément,
            on doit réaliser des actions armées car, comme
            le démontre  l'expérience internationale ainsi
            que la nôtre, c'est réalisable.  Il tire par exemple, une leçon
            de ce qui arriva à la guérilla des Philippines
            qui s'enfonça dans la campagne et laissa de côté
            les villes, en particulier la capitale, isolant ainsi les guérillas.
             Au Brésil également,
            les révolutionnaires effectuèrent des actions armées
            dans la campagne et dans les villes, mais sans spécifier
            quel secteur était le principal.  Au Vietnam on réalisa d'importantes
            actions armées, également dans les villes. Il faut tenir compte des particularités
            de l'Amérique latine, où le pourcentage du prolétariat
            et des masses pauvres dans les villes est élevé,
            et où les masse sont prêtes à réaliser
            des actions complémentaires de celles de la campagne.
             Mais, dans les villes, on ne construit
            pas le pouvoir nouveau, ni des Bases d'appui, mais un Front concrétisé
            en Mouvement Révolutionnaire de Défense du peuple,
            avec des centres de Résistance qui font la guerre populaire
            et préparent la future insurrection qui se réalisera
            quand les forces de la campagne donneront l'assaut aux villes
            en coordination avec l'insurrection intérieure. Les Bases d'appui sont les bases
            stratégiques sur lesquelles s'appuyaient les forces de
            la guérilla pour accomplir leurs tâches stratégiques
            et couvrir l'objectif qui est de conserver et d'augmenter leurs
            forces, ainsi que d'exterminer et rejeter l'ennemi.  Sans ces Bases stratégiques
            il n'existerait rien sur quoi nous appuyer pour pouvoir exécuter
            n'importe laquelle de nos tâches stratégiques et
            atteindre l'objectif de la guerre.  Le Président Mao conçoit
            trois conditions pour la création des Bases d'appui: avoir
            des forces armées, vaincre l'ennemi et mobiliser les masses.
             Ces trois conditions furent spécifiées
            dans notre guerre populaire quand, en 1982, en appliquant le
            "Plan de Dérouler la Guerre de Guérillas dans
            la partie: "Abattre l'ennemi", on visa les relations
            féodales de production pour les détruire; on donna
            l'assaut à des postes de police, on réalisa des
            éliminations sélectives du pouvoir gamonal et,
            ainsi, les forces de police abandonnèrent la campagne
            et se replièrent sur les chefs-lieux [capitales provinciales].
             Les autorités de l'ancien
            pouvoir démissionnèrent massivement, créant
            ainsi un vide du pouvoir et des dizaines de milliers d'hommes,
            appartenant aux masses, furent mobilisés. C'est dans ces
            conditions qu'apparurent les Bases d'appui qui sont spécifiées
            en Comités Populaires clandestins.  Il est donc erroné de suivre
            dogmatiquement l'expérience chinoise, car si les conditions
            existaient et les principes étaient en vigueur, il fallait
            construire les Bases d'appui.  Décider cela impliqua d'entrer
            en lutte contre le "droitisme" qui prétendait
            que l'on n'avait pas vaincu de grandes forces ennemies, alors
            que le problème résidait dans le fait que les forces
            ennemies avaient abandonné la campagne, comme conséquence
            de la défaite de leurs plans politiques et militaires. Le Président Gonzalo a établi
            un système de Bases d'appui, entourées de zones
            de guérillas, de zones d'opération et de points
            d'action, en tenant compte des conditions politiques et sociales,
            de la tradition de lutte, des caractères géographiques,
            du développement du Parti, de l'Armée et des masses. Il est essentiel de soutenir la
            validité du chemin d'encerclement des villes par les campagnes
            et son essence la Base d'appui car, avec des guérillas
            d'insurgés errants l'Armée Populaire de Guérillas
            n'aurait pas la Base d'appui qui représente l'arrière-garde
            qui le soutient et on ne pourrait non plus pas construire le
            Pouvoir nouveau.  Nous sommes totalement opposés
            au foquisme.
 3. LA GUERRE
            PROLONGEE
 La guerre populaire est prolongée parce qu'elle  dérive
            de la corrélation entre les facteurs de l'ennemi et les
            nôtres qui sont déterminés par les quatre
            caractéristiques fondamentales suivantes: la première,
            que le Pérou est une société semi-féodale
            et semi-coloniale sur laquelle s'élève un capitalisme
            bureaucratique; la deuxième, que l'ennemi est fort; la
            troisième, que l'Armée Populaire de Guérilla
            est faible; et la Quatrième, que le parti Communiste dirige
            la Guerre populaire.
 De la première et de la quatrième
            caractéristiques, il découle que l'Armée
            Populaire de Guérilla peut croître et vaincre, de
            la deuxième et de la troisième caractéristiques
            il en découle que l'Armée Populaire de Guérilla
            ne peut croître très rapidement ni vaincre bientôt
            son ennemi.  Ces particularités déterminent
            le caractère prolongé de la guerre.  L'ennemi est fort et nous sommes
            faibles; là réside le danger d'être vaincus,
            mais l'ennemi n'a qu'un seul avantage, l'importance  de ses effectifs
            et les armes dont il dispose;  par contre tous les autres aspects
            constituent pour lui des points faibles car il a pour objectif
            de défendre l'ancien Pouvoir putride de l'Etat propriétaire
            terrien-bureaucratique; il a une ligne militaire bourgeoise;
            c'est une armée de mercenaires;  il ne possède pas une discipline
            consciente et son moral est bas;  il existe de fortes contradictions
            entre officiers et soldats et il s'est discrédité
            dans les masses.  Et puis, la base même de l'armée
            réactionnaire est d'origine ouvrière et paysanne
            et peut donc se désintégrer face à une guerre
            injuste.  Par ailleurs, au Pérou, jamais
            les forces armées n'ont gagné de guerres et elles
            sont expertes en défaites. De plus, elles ont reçu,
            et reçoivent, l'appui de la réaction internationale
            mais nous, nous comptons sur l'appui des nations opprimées,
            des peuples du monde et du prolétariat international qui
            sont les forces nouvelles. L'Armée Populaire de Guérillas
            a un seul point faible, un développement insuffisant;
            mais les autres aspects constituent des avantages de poids: cette
            Armée mène une guerre populaire pour créer
            un Pouvoir nouveau; elle a une ligne militaire prolétaire,
            elle est dirigée absolument par le Parti Communiste;  elle se base sur le courage de la
            classe et l'héroïsme révolutionnaire, par
            conséquent elle possède une discipline consciente,
            son moral est haut et il existe une étroite union entre
            officiers et soldats;  c'est une armée intégrée
            par le peuple lui-même, par les ouvriers et les paysans,
            principalement les pauvres. Mais le fait objectif est qu'il
            existe une grande disparité entre les forces de l'ennemi
            et les nôtres et que pour passer de la faiblesse à
            la force, nous avons besoin d'un certain temps au cours duquel
            les défauts de l'ennemi se manifesteront et nos avantages
            se développeront.  C'est pour cela que nous disons
            que notre Armée est, apparemment, faible mais forte en
            essence et que l'armée ennemie est, apparemment, forte
            mais faible en essence.  Ainsi, pour passer de l'état
            de faiblesse à celui de force, nous devons mener une guerre
            prolongée.  Celle-ci a trois étapes:
            la première, c'est la période de l'offensive stratégique
            de l'ennemi et de notre défense stratégique.  La deuxième sera celle de
            la consolidation stratégique de l'ennemi et de notre préparation
            pour la contre-offensive. La troisième sera la période
            de notre contre-offensive stratégique et de la retraite
            stratégique de l'ennemi. Ainsi le Président Gonzalo
            nous enseigne que la guerre populaire est prolongée, longue,
            cruelle mais victorieuse et il nous dit que sa durée s'étendra,
            ou se raccourcira en conservant son caractère prolongé,
            dans la mesure où nous combattrons en suivant plus étroitement
            la ligne militaire prolétaire, car le principal danger
            est celui du "droitisme" qui peut dresser de sérieuses
            embûches à la guerre.  Actuellement nous nous trouvons
            dans la période de l'offensive stratégique de l'ennemi
            et de notre défensive stratégique et nous devons
            renforcer la guerre populaire, en appliquant la guerre de guérillas
            généralisée, en jetant les bases pour la
            l'étape suivante et en payant le prix nécessaire,
            tout en luttant afin qu'il soit le moins élevé
            possible.   II. CONSTRUCTION
            DE L'ARMEE POPULAIRE DE GUERILLA Pour livrer la guerre populaire
            il faut compter sur la forme principale de l'organisation qui
            est l'Armée Populaire de Guérilla, car la colonne
            vertébrale de l'ancien Etat est la force armée
            réactionnaire et pour détruire l'ancien Etat, il
            faut détruire ses forces armées réactionnaires
            et le Parti doit compter sur une puissante armée:  "Sans une armée populaire
            le peuple n'aura rien", disait le Président Mao. La construction de l'Armée
            se voit dans la ligne de construction basée sur le marxisme-léninisme-maoïsme,
            pensée Gonzalo.  En synthétisant, l'incorporation
            des milices à l'Armée Populaire de Guérillas
            est un apport du Président Gonzalo; sa création,
            en tant que telle, représente un pas en avant vers la
            mer armée des masses et la solution pour passer de l'état
            de masses désorganisées à celui de masses
            militairement organisées. III. STRATEGIE ET TACTIQUE
 Le Président Gonzalo souligne
            sept points sur la stratégie et la tactique de Président
            Mao, en spécifiant quelques uns d'entre eux auxquels il
            faut prêter la plus grande attention pour diriger la guerre
            populaire. 1. Sur la Stratégie et la
            Tactique.  Il part de la thèse du Président Mao
            que la tâche de la stratégie, comme science, consiste
            à étudier les lois de la direction des opérations
            militaires qui influencent la situation de la guerre dans son
            ensemble.  La tâche de la science des
            campagnes et de la tactique, consiste à étudier
            les lois de la direction des opérations militaires de
            caractère partiel.  Et il opère un développement
            stratégique de la façon dont il faut conduire la
            guerre dans l'ensemble du pays et dans chaque zone, en tenant
            compte de sa relation avec la situation internationale.  Il expose la question des axes,
            des sous-axes, les directions de mouvement et les lignes de mouvement
            qui nous permettent de garder l'orientation stratégique
            de la guerre en toutes circonstances et d'affronter toute espèce
            d'opérations politiques et militaires que monte la contre-révolution.
             Sur cette base, Le Président
            Gonzalo établit le Plan Militaire National stratégiquement
            centralisé et tactiquement décentralisé,
            en partant du principe que tout plan est une idéologie,
            qu'il doit refléter la réalité et les méandres
            qu'elle montrera.  En se référant à
            Staline, il relie stratégie avec tactique et établit
            les Plans stratégico-opératifs qui, concrètement,
            sont la façon selon laquelle la stratégie se relie
            aux opérations tactiques.  Ainsi, chaque Comité doit
            élaborer ses Plans stratégico-opératifs
            dans le contexte du Plan stratégique général
            et, spécifiquement, dans le Plan stratégico-opératif
            commun à tout le Parti.  La disposition correcte émane
            de la justesse des décisions du commandement.  Tout plan militaire doit se baser
            sur une reconnaissance indispensable et une étude poussée
            de la situation de l'ennemi, de sa propre situation et des relations
            entre les deux c'est-à-dire, avoir toujours à l'esprit
            "les deux collines"; on doit se diriger selon une stratégie
            politique et une stratégie militaire. Quand nous élaborons des
            Plans nous tenons toujours compte des lignes générales
            suivantes:  1)
            la lutte de classes internationale
            entre révolution et contre-révolution; l'idéologie;
            le mouvement communiste international; le MRI.  2)
            La lutte de classes dans le pays;
            la contre-révolution; la conjoncture politique; la guerre
            anti-subversive.  3)
         Le développement de la
            guerre populaire; évaluation; lois et leçons.  4)
           Nécessité de l'investigation.
             5)
           La guerre populaire et la construction.
             6)
        La guerre populaire et les masses.
             7)
            La lutte des deux lignes.  8)
           Programmation et calendrier.
             9)
      Attitude et consignes. "Etre
            supérieurs aux difficultés et conquérir
            des victoires plus élevées!" En près de huit années
            de guerre populaire, nous avons quatre Plans: Plan de Début;
            Plan de Déploiement; Plan de Conquérir des Bases;
            et Plan de Développer des Bases. 2. Principe fondamental de la guerre. Tous les principes qui orientent
            les opérations militaires proviennent d'un seul principe
            fondamental: mettre tout en jeu pour conserver ses propres forces
            et anéantir celles de l'ennemi.  Toute guerre se paie, son prix est
            parfois extrêmement élevé et, pour conserver
            nos forces, nous devons anéantir celles de l'ennemi, mais
            pour le faire nous devons en payer le prix afin de préserver
            l'ensemble.  Le Président Gonzalo nous
            enseigne qu'il faut être disposés à payer
            le prix de la guerre le plus élevé, mais que nous
            devons nous efforcer afin qu'il soit le moins élevé
            possible.  C'est une contradiction et le problème
            réside dans l'attitude et la bonne planification ce qui
            est, principalement, une question de commandement.  Cela nous forge dans "le défi
            lancé à la mort", l'"héroïsme
            révolutionnaire" et "arracher des lauriers sur
            la mort". Dans la guerre nous voyons toujours les deux principes:
            le destructif et le constructif, et le principal c'est le second. 3. La tactique de guérilla,
            ou tactique fondamentale.  "Quand l'ennemi avance, nous reculons;
            quand l'ennemi s'arrête, nous le harcelons; quand il se
            fatigue, nous l'attaquons; quand il se retire, nous le poursuivons".
             Cette tactique fondamentale il faut
            l'incarner et l'appliquer, en tournant autour de l'ennemi et
            en cherchant son point faible pour lui porter des coups. 4. Campagnes d'"encerclement
            et d'anéantissement" et les contre-campagnes, forme
            principale de la guerre populaire. C'est une loi que la contre-révolution
            - pour écraser la révolution - déchaîne
            des campagnes d'"encerclement et d'anéantissement"
            contre chaque unité de l'Armée Populaire de Guérillas,
            ou contre les Bases d'appui. Les opérations de L'Armée
            Populaire de Guérilla prennent la forme de contre-campagnes
            et le Président Mao établit neuf mesures pour écraser
            une compagne d'encerclement et d'anéantissement: 1) La
            défense active; 2) la préparation d'une contre-campagne;
            3) la retraite stratégique; 4) la contre-offensive stratégique;
            5) le début de la contre-offensive; 6) la concentration
            des forces; 7) la guerre de mouvement; 8) la guerre de décision
            rapide; et 9) la guerre d'anéantissement.  Le Président Gonzalo, appliquant
            cette loi aux conditions de notre guerre populaire, nous a présenté
            les cinq parties de la campagne qui nous permettent de triompher
            des plans politiques et militaires de la réaction. Chaque campagne a un objectif politique
            et un objectif militaire spécifiques; ils se réalisent
            par surprise; nous frappons ainsi quand nous voulons, où
            nous voulons et comme nous voulons.  Le Président Gonzalo a spécifié,
            également, les cinq mesures qui doivent suivre chacune
            des actions militaires, en servant toujours l'objectif politique
            et en combattant les critères de l'action pour l'action.
             Il souligne l'importance de différencier
            l'essence de l'apparence des mouvements de l'ennemi; il a aussi
            établi les quatre formes de lutte de la guerre populaire:
            1) l'action de la guérilla sous ses deux formes: l'assaut
            et l'embuscade; 2) le sabotage; 3) l'élimination sélective;
            et 4) propagande et agitation armées; ainsi que les divers
            procédés. 5. Rôle stratégique
            de la guerre de guérillas. C'est le président Mao qui
            éleva la guerre de guérillas au niveau de stratégie
            car, avant lui, on ne la considérait que comme un aspect
            tactique qui ne pouvait pas décider du dénouement
            de la guerre.  Mais, s'il est vrai que la guerre
            de guérillas ne décide pas de la guerre - car celle-ci
            requiert une guerre régulière - la guerre de guérillas
            réalise une série de tâches stratégiques
            qui conduisent au dénouement favorable de la guerre.  Nous concevons la guerre de guérillas
            sur une grande échelle, guerre de guérillas généralisée
            qui doit soutenir une guerre prolongée et acharnée;
            de là que nous appliquons les six problèmes stratégiques
            de la guerre de guérillas:  1) Initiative, flexibilité
            et planification pour réaliser des opérations offensives
            dans la guerre défensive, batailles aux décisions
            rapides à l'intérieur de la guerre prolongé
            et opérations sur les lignes extérieures à
            l'intérieur de la guerre sur les lignes intérieures.
             2) Coordination avec la guerre régulière.
             3) Création de Bases d'appui.
             4) Défense stratégique
            et attaques stratégiques dans la guerre de guérillas.
             5) Transformation de la guerre de
            guérillas en guerre de mouvement.  6) Relations de commandement. 6. Les dix principes militaires.En décembre 1947, le Président Mao synthétisa
            magistralement, en dix principes militaires, la ligne stratégique
            juste et correcte suivie durant plus de vingt années de
            guerre populaire, comme on peut le lire dans la troisième
            partie de son travail: "La situation actuelle et nos tâches".
            Nous appliquons ces principes et il est très important
            de les concrétiser tout en les approfondissant. 7. Brillant résumé
            de stratégie et tactique. Le Président Mao a brillamment
            résumé la stratégie et la tactique de la
            guerre populaire avec la phrase suivante: "Vous autres,
            vous combattez à votre manière et nous, à
            la nôtre. Nous combattons quand nous pouvons vaincre et
            nous nous en allons quand nous ne le pouvons pas". "Autrement dit, vous vous appuyez
            sur l'armement moderne et nous sur les masses populaires dotées
            d'une conscience révolutionnaire élevée.
             Vous mettez en jeu toute votre supériorité
            et nous, la nôtre. Vous avez vos propres méthodes
            de combat et nous les nôtres.  Quand vous voulez nous attaquer,
            nous ne vous le permettons pas et vous ne pouvez même pas
            nous trouver. Mais quand nous vous attaquons, nous mettons dans
            le mille nous vous assenons des coups qui portent et nous vous
            anéantissons.  Quand nous pouvons vous anéantir,
            nous le faisons, pleinement décidés; quand nous
            ne le pouvons pas, nous ne nous laissons pas non plus anéantir
            par vous.  Ne pas combattre quand il y a des
            possibilités de vaincre, c'est de l'opportunisme.  S'obstiner à combattre quand
            il n'y a pas de possibilité de vaincre c'est le propre
            des aventuriers. Toute notre orientation stratégique et
            tactique est basée sur notre volonté de combattre.
             Notre reconnaissance de la nécessité
            de nous en aller se base, avant tout, sur notre reconnaissance
            de la nécessité de combattre. Quand nous nous en allons, nous
            le faisons toujours, dans le but de combatte et d'anéantir
            l'ennemi complètement et définitivement.  Ce n'est qu'en nous appuyant sur
            les larges masses populaires, que nous pouvons réaliser
            cette stratégie et cette tactique, et c'est en les appliquant
            que nous pouvons mettre pleinement en évidence la supériorité
            de la guerre populaire et acculer l'ennemi à la position
            passive de devoir supporter nos coups même s'il possède
            un équipement supérieur et quel que soient les
            moyens qu'il emploie; nous conservons toujours l'initiative".
            (Cité dans "Vive le triomphe de la guerre populaire!"
            Septembre 1965.) L'application de ce principe nous
            permet de démontrer l'invincibilité de la stratégie
            supérieure de la guerre populaire, car le prolétariat,
            en tant que classe ultime de l'histoire, a créé
            sa propre forme supérieure de guerre et aucune des autres
            classes, entre elles la bourgeoisie, malgré ses stratèges
            politiques et militaires les plus capables, ne peut en triompher.
             Que la réaction continue
            à rêver de l'élaboration de "stratégies
            supérieures" à la guerre populaire, elles
            sont condamnées à l'échec car elles vont
            à l'encontre du courant de l'histoire. Depuis près
            de huit ans, notre guerre populaire flambe victorieusement démontrant
            l'invincibilité de la guerre populaire.  Nous les militants du Parti Communiste
            du Pérou, assumons totalement la ligne militaire du Parti
            établie par le Président Gonzalo qui, en se basant
            sur la plus haute création du prolétariat international,
            le marxisme-léninisme-maoïsme, a spécifié
            avec la pensée Gonzalo, notre ligne militaire, nous dotant
            d'une arme invincible: la guerre populaire unitaire, la campagne
            le principal la ville le complément, forme principale
            de la lutte que nous menons, torche qui flambe dans le monde,
            proclamant la validité universelle du toujours vivant
            marxisme-léninisme-maoïsme. VIVE LA LIGNE MILITAIRE DU PARTI!
LA GUERRE POPULAIRE EST INVINCIBLE!
 
 
 
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